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Enregistré à Malibu, Los Angeles et Londres, produit par le duo norvégien Stargate et par Rik Simpson, collaborateur de Coldplay de longue date, « A Head Full Of Dreams » fait place à de plus nombreuses participations (Beyoncé, Noel Gallagher, Tove Lo et Merry Clayton) qu’à l’accoutumée. Si « Ghost Stories » (+ 300 000 ventes en France), se révélait un album intimiste et fragile, à l’opposé, « A Head Full Of Dreams » déborde de couleurs, d’énergie et de vie.

Comme Usher, Aaliyah a connu le succès dès son plus jeune âge. Aujourd'hui, à vingt-deux ans, elle fait déjà figure de vétérante et poursuit parallèlement une carrière remarquée au cinéma. Son album précédent, « One In A Million », avait connu un grand succès international. En partie grâce à la production alors révolutionnaire d'un producteur plein d'avenir, Timbaland. Ce dernier, victime d'un emploi du temps surchargé, est moins présent sur ce troisième disque. Dommage pour Aaliyah car les quelques titres qui portent sa griffe sont une nouvelle fois remarquables. La chanteuse, toujours aussi enjôleuse, s'est rabattue sur un nouveau partenaire, Static, qui lui a confectionné un son à la fois doux et urbain, pneumatique et aérien. Pas un mauvais choix.

La grande voix du reggae africain nous offre son premier album acoustique. Il réinvente ses plus grands titres (Tonton d’America, Africain à Paris, Plus rien ne m’étonne, Ça va faire malà), et invite à ses côtés de nombreux artistes français et internationaux (Bernard Lavilliers, Chico César, Naâman, Horace Andy, -M-, Tiggs Da Authorà).

On avait perdu de vue Jack Penate, auteur de "Spit At Stars" ou encore du tubes "Be The One", le revoilà pratiquement dix ans après la parution de son dernier album, "Everything Is New", avec son troisième album, "After You", sur le label XLXL Recordings. "After You" est le fruit de plusieurs années de travail entre New York et Londres, pendant lesquelles Jack Penate s'est essayé à la production, prenant comme exemple des artistes tels que Todd Rundgren, Shuggie Otis et Arthur Russell. Alex Epton et Paul Epworth (Adele, U2, Lana del Rey) l'ont aidé à finaliser cet album résolument pop qui regorge de pépites comme le tout premier extrait, le gospel "Prayer" ou encore l'enjoué "Murder".

Aime la vie est un retour aux sources, à l’essentiel. Ce carnet de bord intérieur, Florent Pagny l’a entièrement enregistré chez lui, en Patagonie, terre de liberté. C’est son neveu Mathias Giunta qui lui écrit la plupart des chansons. Les anciens sont là : Daran, le magicien à qui l’on doit Là où je t’emmènerai et l’écrivaine Emmanuelle Cosso. Ici, on parle des choses simples de la vie, du monde qui nous entoure et sur lequel on peine parfois à ouvrir les yeux. C’est le Florent qu’on aime, celui qui nous pousse à ressentir, à nous ouvrir, à être heureux.