Ils sont cinq, trois muses aux langues bien pendues et deux musiciens tirant sur des cordes gnawa ou pratiquant les polyrythmies indiennes. Le groupe embarque pour Pangea, deuxième album transcontinental où les polyphonies règnent sur des imaginaires arabe, moldave, ouraliens ou séfarades. Ici se chantent l’impuissance des Pygmées face à la déforestation ou la perfidie du rhum créole.